Un milieu humide, c’est quoi?

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La loi sur la qualité de l’environnement définit les milieux humides et hydriques comme:

« … lieux d’origine naturelle ou anthropique qui se distinguent par la présence d’eau de façon permanente ou temporaire, laquelle peut être diffuse, occuper un lit ou encore saturer le sol et dont l’état est stagnant ou en mouvement.»

Par exemple, au niveau des milieux humides on pourrait parler de marais, de marécage, de tourbière ou d’étang, tandis qu’au niveau des milieux hydriques on parlerait plutôt de lacs, de cours d’eau, de rives, de plaines inondables ou du littoral. Au Québec, ce sont environ 170 000 kilomètres carrés de territoire qui sont occupés par des milieux humides, soit environ 10% du territoire québécois. 207 500 kilomètres carrés de plus sont occupés par des milieux hydriques, en plus de dizaines de milliers de rivières.

Les milieux humides sont caractérisés par la présence d’une végétation dominée par des espèces hygrophiles (qui aiment l’eau) et de sols hydromorphes (sol où la saturation régulière en eau est physiquement détectable). Sur la Côte-Nord, la Droséra à feuilles rondes (Drosera rotundifolia) et les Carex (Carex spp.) sont des exemples de végétation typique des milieux humides.

Sources

  1. Loi sur la qualité de l'environnement, chapitre Q-2.46.02
  2. Gouvernement du Québec. (2022). Conservation des milieux humides et hydriques. Ministère de l'Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques. https://www.environnement.gouv.qc.ca/eau/rives/milieuxhumides.htm